Happy Monday! On this first day of of the third week of my French Staycation I worked with a new teacher, Sofia, as part of my package of lessons from ILA in Montpellier. We covered an awful lot of ground in four hours, and I’m looking forward to working with Sofia again twice more this week.
After basic introductions we took as our jumping off point the mechanics of making verbal tenses agree between clauses. This sounds like a fairly dry grammatical point, but Sofia did a great job of weaving it into many different activities:
- Converting direct discourse to indirect discourse: Converting “‘If don’t all get vaccinated, the pandemic will last longer’, said French President Macron.” to “French President Macron said that if we didn’t all get vaccinated the pandemic would last longer.” We reviewed the rules and did some online exercises.
- We watched a video of woman-on-the-street interviews about what eating will be like in the future, then it was up to me to relate what each person said using this indirect discourse technique. One of people interviewed brought up science-fiction writer René Barjavel, whom I had not heard of. He wrote La nuit de temps, which apparently involves people eating only gel capsules. I’ll have to add it (and also his L’Enchanteur) to my reading list.
Next we turned to vocabulary and mechanics for expressing ones opinion about something. We started with a heavy subject (capital punishment) and then moved on to the efficacy of a French ad campaign and finally a news story about an unusual gathering in Spain.
- First we read together a famous speech against the death penalty by Victor Hugo in the National Assembly in 1848. The official transcript records at times reactions and heckling, and from which side of the aisle it arose: “«Nous l’abolirons!» (Agitation.)” or “«…renversez l’echafaud.» (Vif assentiment sur plusieurs bancs.)” Pretty funny. Sofia noted a neat rhetorical trick that Hugo uses, invoking “the will of the people”, when (then as now) it was in fact the elite who reliably opposed capital punishment while the majority of the public often supported it.
- After that, we watched a modern, teen-produced video about the eventual end of the death penalty in France in 1981. Sofia introduced it by noting that the speaker was an amateur who mashed his words a bit, and that this was a deliberate challenge for oral comprehension. I actually had little difficulty understanding him aside from not catching the name of Mitterand’s first Justice Minister (Robert Badinter). It helps that I had studied much of this history in French lessons over the last five years (don’t remember which ones). One of the earliest George Brassens songs (Le Gorille) is about the brutality of the death penalty, though it’s not apparent until the final verse:
La suite serait délectable Malheureusement, je ne peux Pas la dire, et c'est regrettable Ça nous aurait fait rire un peu Car le juge, au moment suprême Criait "maman!", pleurait beaucoup Comme l'homme auquel, le jour même Il avait fait trancher le cou Gare au gorille!
- Next, Sofia asked me to write on the spot 250 words about the death penalty in the US, and about my opinion. She gave me 25 minutes to do it. I didn’t do a great job of managing my time, and spent way too much of it researching the facts of the subject instead of writing the response. Here’s the very rushed 293 words I produced. It turns out it’s a lot harder to write at speed, and without frequent recourse to resources like Linguée or Larousse. Here’s my first draft produced under time pressure, and the version with Sofia’s corrections applied.
Version originale
Aux États-Unis, la peine de mort reste légale au niveau féderale et aussi en 27 sur 50 des États individuelles (mais en trois parmi eux le gouvernor a imposé une pause légale d’une durée indefini). Il y a chaque année une trentaine d’executions judiciare, dont les plupart sont ordonnées par un gouvernement d’un État. De 1970 à 2020, il n’y avait aucune execution au niveaux fédérale, mais ça a changé pendant la campagne de reélection de Donald Trump en 2020. Il a ordonnés 13 executions dans les dernières douze mois de son mandat. Le dernier incuplé exécuté par l’État a été le 16 janvier 2021.
Dans les années 1990, le president actuel, Joseph Biden, a championé les projets (devenues lois) qui punissaient quelques crime avec cette peine, mais pendant la campaigne de 2020 il a adouci sa position. Malgré un absence d’execution après son instauration, il a évité à faire une prononcement claire sur sa position. Dans l’état ou j’habite, le Massachusetts, la dernière execution a été achevé en 1947, mais la peine de mort n’était pas aboli jusqu’à 1984.
Selon moi, la question de l’abolir ou garder la peine de mort est trop exagéré dans notre societé. Quant à moi, je suis contre la peine de mort, mais s’il reste disponible dans les cas les plus grave, ça peut exister sans trop de mal pour nos société. Il y a beaucoup plus d’injustice dans le comportement quotidienne de la Police, dans les abuses dans le système pénale, et dans les inégalité econimique. Pris ensemble tous ces injustice cause beaucoup plus de mort que les execution gouvernementale. Je préférais que les opposant de la peine de mort concentraient sur le sort de ce qui reste vivant que de lutter pour les plus culpable.
Version corrigée
Aux États-Unis, la peine de mort reste légale au niveau féderal et aussi en 27 sur 50 des États (mais en trois parmi eux le gouverneur a imposé une pause légale d’une durée indéfinie). Il y a chaque année une trentaine d’exécutions judiciaires, dont la plupart sont ordonnées par un gouvernement d’un État. De 1970 à 2020, il n’y a eu aucune exécution au niveau fédéral, mais ça a changé pendant la campagne de réélection de Donald Trump en 2020. Il a ordonné 13 exécutions dans les douze dernièrs mois de son mandat. Le dernier inculpé a été exécuté par l’État le 16 janvier 2021.
Dans les années 1990, le président actuel, Joseph Biden, a soutenu les projets (devenus lois) qui punissaient certains crimes avec cette peine, mais pendant la campagne de 2020 il a adouci sa position. Malgré un absence d’exécution après son instauration, il a évité de se prononcer clairement sur sa position. Dans l’état ou j’habite, le Massachusetts, la dernière execution a eu lieu en 1947, mais la peine de mort n’a été aboli qu’en 1984.
Selon moi, la question d’abolir ou de garder la peine de mort est trop exagérée dans notre societé. Quant à moi, je suis contre la peine de mort, mais si elle reste possible dans les cas les plus graves, ça peut exister sans trop de mal pour nos société. Il y a beaucoup plus d’injustice dans le comportement quotidien de la Police, dans les abus dans le système pénal, et dans les inégalités économiques. Prises ensemble, toutes ces injustices causent beaucoup plus de morts que les exécutions gouvernementales. Je préférerais que les opposants de la peine de mort se concentrent sur le sort de ceux qui restent vivant plutôt que de lutter pour les plus coulpables.
Time for something lighter! Three closing pieces.
- We watched and discussed a video about the creation of an advertising campaign for Decathlon sports: «Le sport rend le monde meilleur». Again, the theme was oral comprehension followed by expressing my opinion on a subject.
- We read an article from the International Courier about a recent gathering of Rainbow Family (translated into French from the original in El Mundo), happening this year in La Rioja, a region of northern Spain. Think Burning Man, but with multiple chapters, more sex, less drugs, and topping out at 30,000 people. The one in La Rioja has only 100 or so. I’ll leave to my readers’ imagination my opinion on this subject.
- Last item of the day, we watched a music video of a song entitled “Hiro” by singer Soprano. In it a 30 year old French man enumerates all the things he would do if he could travel back in time like Hiro Nakamura. This was a nice way of going full circle with the original grammar exercise – the whole song is phrased with hypothetical subordinate clauses: «Si j’avais eu le pouvoir de Hiro Nakamura, … J’aurais été voir mon grand-père une dernière fois, … J’aurais été accueillir Mahomet à Médine … J’aurais créé un gigantesque bouchon sous le pont de l’Alma.»
Whew! What a packed morning of lessons. Tomorrow I get to start anew with other teacher of the week, Léonard. I’m sure I’ll learn lots more.