Summer Lessons, Day 4: La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

On Day Four of my lessons with Virginie, we stuck with the theme of writing reviews but moved from film to literature (I cheated last time and reviewed a play). We began by reading a review of Dominique Godineau’s «Citoyennes tricoteuses – Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution française», a non-fiction historical work written in 1988 for a popular audience. We talked about expressing a positive or negative attitude towards something through the connotations of the words one chooses rather than through an overt statement of opinion. Then we identified instances of this technique in the sample text. That lead naturally to some vocabulary study of words and expressions, some familiar to me and some not.

Our grammar lessons for the day covered three subjects: nominalisation, le futur historique (Hari Seldon would be proud!), and the solitary ne. I knew by ear almost all of the adjective-to-noun transformations we reviewed, but hadn’t thought to put them in suffix groups, or that the suffix determined the gender of the resulting noun. As for the solitary ne, the goal of the lesson was for me to understand it when I encounter it, which I already mostly do. It’s good that the goal was not for me to use this technique correctly, because I’m only mostly confident that I would get it right.

Lastly, my turn to write a book review. I thought of choosing one of the Simeon novels I’ve read this summer but opted instead for one of my favorite contemporary French books, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. I’ve mentioned it on this blog in passing, but never wrote about it at any length. Now is the time to correct that!

As always, in the columns below my original draft is on the left, and the result after jointly editing it with Virginie is on the right. One oddity, though: I wrote most of the first paragraph this evening, two days after the editing session. In the original I wrote down a few bullet points for the introduction because I wanted to get to the meat of the subject. I meant to come back and flesh them out before the editing session, but ran out of time. For consistency I’ve pasted this new text into both columns, with the result that most of the first paragraph is the same on the left and right because only the final sentence existed at the time of correction. Any glaring faults are entirely my own, not a reflection on Virginie.

Version Originale

On dit souvent que c’est la vie que l’art imite. Joël Dicker, écrivain Suisse, avait 27 ans seulement quand se second roma est paru. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert était une réussite internationale qui lui a valu le Grand Prix du Roman de l’Académie française en 2012. Depuis, il a été traduit en 40 langues et a été adapté en série télévisée américaine. De quoi s’agit-il? Par une coincidence presque préconnaisante, il s’aborde les difficultés d’un jeune auteur phare qui s’inquietait d’écrire son second roman, qui deviendront finalement un grand succès. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est à la fois un polar non-traditionel, innové, mais également une memoire (peut-être autobiographiqe) sur la formation d’un écrivain, et aussi une réflection sur la peur perpetuel de la gloire inachevé. 

Située aux Etats-Unis, l’histore déroule dans trois époque, voire quatre, qui se présent tout au début de roman. Dès la première page, il y a une transcription d’une appelle d’urgence qui date de 1975. Dans la petite ville d’Aurora, dans le New Hampshire, une femme alerte la police qu’elle a vu une jeune fille adolescènte courir à travers le fôret à côté de chez elle, avec un homme en pursuit. Après la transcription, la texte nous announce que la jeune fille s’appellait Nola Kellergan, et que depuis ce jour-là elle est disparu sans trace.

Deuxième vignette, nous sommes en octrobre 2008. Le narrateur se présent à nous comme Marcus Goldman, âge 29, l’écrivain le plus célèbre des États-Unis grâce à son dernier livre l’Affaire Harry Quebert. Il s’agit de la disparition de cette jeune fille il y a 33 ans, qui est pour la première fois, maintenant en 2008, à la une de touts les journaux. Il propose de nous raconter la chaîne des événements qui a donné naissance à ce bouquin que tout le monde s’arrache.

Troisième scène, très courte, c’est une dialogue entre M. Goldman, universitairien maintenant, et son professeur d’écriture Harry Quebert. Il enseigne que le premier chapitre d’un roman et le plus important, parce qu’il piège le lecteur en l’obligeant de suivre l’histoire juste au bout.

Et quatrième, nous faisons un pas de recul (ou peut-être en avance? On est un peut déboussolé après trois rebondissement saccadé) au début de 2008. M. Goldman nous raconte un longue reportage de ses difficultés créatives. Après avoir écrit son premier roman, paru en 2006 avec grand éclat, il souffre d’une crise page blanche. La manque d’un deuxième manuscrit tracasse son agent littéraire et son maison de rédaction, qui lui traque sans cesse. Éyant désespéré, il demande à son ancien professeur Harry Quebert de séjourer chez lui dans le New Hampshire pendant l’été.

Comme ça continue le reste du roman, entremêlant les scènes de la ville d’Aurora en 1975, de la jeunesse de M. Goldman de 1994 à 1998, et de l’été de 2008 à Aurora encore. Évidement Harry Quebert, un trentenaire à l’époque, avait une relation défendu mais discrète avec la jeune fille Nola Kerrigan. Après sa disparition il était dans le petrin, mais a été exoneré grâce à une manque de preuve de n’importe quel délit. Et prévisiblement, l’affaire se réouvre pendant l’été de 2008, qui pousse M. Goldman à fouiller cet épisode sordide et tragique au lieu d’entamer son manuscrit déja en délai. Mais ce qu’il trouve, la vérité sur cette affair, et loin de ce qu’on pourrait jamais imaginer, et en même temps si cohérent qu’il apparait finalement avec une clarité éblouissant.

Point final: c’est la vie que l’art imite. Après ce roman incontournable, le dernier roman de Joël Dicker, La Disparition de Stephanie Mailer est un déchet total.

Version Corrigée

On dit souvent que c’est la vie que l’art imite. Joël Dicker, écrivain Suisse, avait seulement 27 ans quand son second roman a paru. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert était une réussite internationale qui lui a valu le Grand Prix du Roman de l’Académie française en 2012. Depuis, il a été traduit en 40 langues et a été adapté en série télévisée américaine. De quoi s’agit-il? Par une coïncidence presque préconnaisante, il aborde les difficultés d’un jeune auteur phare qui s’inquiétait d’écrire son second roman, qui deviendront finalement un grand succès. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est un polar non conventionnel mais également un mémoire sur la formation d’un écrivain, ainsi qu’une réflexion sur la peur inapprivoisable de la gloire éphémère. 

Située aux Etats-Unis, l’histoire se déroule sur trois époques, voire quatre, qui sont présentées tout au début du roman. Dès la première page, il y a la transcription d’un appel d’urgence qui date de 1975. Dans la petite ville d’Aurora, dans le New Hampshire, une femme alerte la police qu’elle a vu une jeune adolescènte poursuivie par un homme courir à travers la fôret à côté de chez elle. Au dessous de la transcription, le texte nous apprend que la jeune fille s’appelait Nola Kellergan, et que depuis ce jour-là elle a disparu sans laisser de traces.

Deuxième vignette, nous sommes en octobre 2008. Le narrateur se présente à nous comme Marcus Goldman, âgé de 29 ans, l’écrivain le plus célèbre des États-Unis grâce à son dernier livre l’Affaire Harry Quebert (N.B.: pas de la Vérité ici). Il s’agit de la disparition de cette jeune fille qui est pour la première fois à la une de tous les journaux 33 ans après les faits. Il propose de nous raconter la chaîne d’événements qui a donné naissance à ce bouquin que tout le monde s’arrache.

Troisième scène, très courte, c’est un dialogue entre Goldman, à l’époque étudiant à l’université, et son professeur d’écriture Harry Quebert. Celui-ci enseigne que le premier chapitre d’un roman est le plus important, parce qu’il entraîne le lecteur et l’oblige à suivre l’histoire jusqu’au bout.

Et enfin, nous faisons un pas de recul (ou peut-être en avant? On est un peu déboussolé après trois rebondissements saccadés) au début de 2008. Goldman nous raconte un long reportage de ses difficultés créatives. Dix-huit mois après la parution de son premier roman, un grand succès, il a souffert d’une crise de la page blanche. L’absence d’un deuxième manuscrit commence à tracasser son agent littéraire et sa maison d’édition, qui le harcèlent sans cesse. En désespoir de cause, il demande à son ancien professeur Harry Quebert de séjourner chez lui dans le New Hampshire pendant quelques mois.

Le reste du roman continue comme ça, entremêlant les scènes de la ville d’Aurora en 1975, de la jeunesse de M. Goldman de 1990 à 1998, et de l’été de 2008 à Aurora encore. Il se trouve qu’Harry Quebert, trentenaire en 1975, entretenait une relation cachée avec la jeune mineure Nola Kerrigan. Après sa disparition, celui-ci avait été soupçonné, mais les poursuites contre lui ont été abandonnées par manque de preuves. De manière très prévisible, l’affaire se rouvre pendant l’été 2008, ce qui pousse Goldman à fouiller cet épisode sordide et tragique au lieu d’entamer son manuscrit déjà hors délai. Mais ce qu’il trouve, la vérité sur cette affaire, est à la fois loin de ce qu’on pourrait jamais imaginer, et tellement cohérent qu’elle apparaît finalement avec une clarté éblouissante.

The observant reader may not that the last paragraph from the original version was deleted entirely in editing. Fear not! Virginie wanted me to get practice writing negative reviews as well as positive, so she turned my criticism of Dicker’s fourth book into a homework assignment. In my next post you can read my incomplete efforts to pan that novel.

Fun parting thought: my brain continues to switch back and forth between English and French. As I wrote “efforts to pan that novel”, my Gaulic brain shouted «carboniser!»

Summer Lessons, Day 3: Intra Muros

Day 3 of my summer lessons has come and gone. Actually, I’m a couple days behind, as I’m so busy writing in French that I barely have time to keep up with writing in English. Or rather, I have time, but I lack energy: all this studying is tiring! I don’t know how graduate students do it.

We started by reading a short text about Buffet froid, the 1979 film by Bertrand Blier starring Gerard Depardieu. Virginie alerted me earlier in the week that this was coming up, so I watched the film Monday night. After discussing the film, we looked at the structure of this particular review but also of film reviews in general (comptes-rendus): presenting the director, placing the film in the greater context of their works or of the genre, then summarizing this particular film and adding commentary.

Then it was on to the day’s spelling and grammar points: rules for turning adjectives into adverbs; inverting the order of subject and verb in various situations; techniques for putting the focus on a particular idea within a sentence; mechanics of the relative pronouns qui, que, quoi, dont, , lequel (and its compounds), ce + a pronoun, and so forth.

Finally, à moi d’écrire! The assignment was for me to write a film review, but I haven’t seen that many films lately, and none that I wanted to write about. So instead I wrote a review of Intra Muros, a play I saw in Paris in December 2019. As before, I spent an hour and twenty minutes writing the the first draft, which we then edited together for another hour or two. I’m getting better at spotting my own errors both in the process of writing the first draft and when looking at it a second time. Here’s the initial and finished product side-by-side.


Un compte-rendu d’Intra Muros, piece d’Alexis Michalik

Alexander Michalik, qui a encore au dessous de quarante ans, est universellement reconnu comme le «wunderkind du théâtre français» des années 2010. Il est scènarist, metteur en scène, acteur et écrivain, mais c’est sans doute la réussite de ses spectacles théâtrales qui fait s’accorder ce sobriquet ci. Le soir du confinement génerale de 2020 à cause du Covid-19, cinq de ses pièces était en présentation sur les scènes de Paris. La majorité a gagné un (ou pleusieurs!) prix Molières. C’est un conquête inédit du théâtre privée.

Intra muros est sa quatrième pièce, et la première qui ne s’agit pas de thèmes historiques. Mis en scène à notre époque, elle traîte plutôt les remords personnel d’un cinquintaine, emprisonnié depuis vignt ans. Ces oeuvres suivants, la pièce Une histore d’amour et le roman Loin, continuent ce trajet vers les difficultés de la vie quotidienne. La distribution originale d’Intra muros, qui a changé plusieurs fois depuis l’ouverture du spectacle en mars 2017, comprends Paul Jeanson, Jeanne Arènes, Alice de Lencquesaing, Faycal Safi, et Bernard Blancan. C’est une équipe des comediens que Michalik connaît bien, qui ont joué des role dans ses pièce précédentes (notamment Jeanne Arènes, qui a gagné une Molière de la révélation théâtrale pour Le Cercle des illusionistes, écrite par Michalik et montée en 2014). C’est aussi une équipe avec laquelle il continue à collaborer, donnant un rôle mineur à chaqu’un dans Edmond, l’adaptation cinématographique de sa pièce du même tître.

L’histoire d’Intra muros est un peu tondue. Il y a cinq personnage principaux.  Richard, un metteur en scène et professeur du théâtre, propose de faire un atelier dramatique pour des prisonniers. Dès que la pièce commence, il parle directement à l’audience sur la nature du théâtre, invitant des intervention. À peine s’est-il terminé ce petit leçon impromptu qu’on voit son assistante Jeanne qui arrive à la salle de reception du prison. Elle est accueilli par Alice, une jeune assistante sociale, qui a orgnisé cet atelier. Richard arrive tout de suite et, au cours de quelques barvadage drôle, nous apprenons que Jeanne n’est pas que son assitante, mais aussi son ex-femme.

Les trois s’installent dans une salle d’activité assez deprimée et attendent l’arrivée des participants. Mais il n’y a que deux prisonniers qui entrent: Kevin, un jeune voyou plein de colère; et Ange, plus vieux, stoique, presque muet. Ange est imprisonnié depuis l’âge dix-huit ans pour avoir tué un homme. Après avoir purgé une peine de quatorze ans, il était liberé, mais de coup il en a tué encore. ___ il a été retourner en prison pour la durée de sa vie, sans la possibilité d’une réduction de peine.

Par contre, son ami Kevin a encore l’espoir de rehabiliation. Ange s’occupe de Kevin, le guidant le long du chemin qui mène à la liberté. Pour cette raison, Ange insiste que Kevin participe à l’atelier. Décus mais pas désemperés, Richard et Jeanne commence les leçons. Après quelques exercise raté, ils proposent que chacun raconte une histoire de leur propre vie. Ce qui déroule nous choque et ravi, car les fils variés s’entremêlent dans une manière élegant et merveilleux.

Alexander Michalik, qui n’a pas quarante ans, est universellement reconnu comme le «wunderkind» du théâtre français des années 2010. Il est scénariste, metteur en scène, comédien, et écrivain, mais c’est sans doute la réussite de ses spectacles théâtraux qui lui a valu ce sobriquet. Le soir du confinement générale de 2020 à cause du Covid-19, cinq de ses pièces étaient en représentation sur les scènes de Paris. La majorité d’entre elles ont reçu un (ou plusieurs!) Molières. C’est une victoire inédite pour théâtre privé.

Intra muros est sa quatrième pièce, et la première qui ne s’aborde pas des thèmes historiques. Se situant à notre époque, elle traite plutôt des remords personnels d’un quinquagénaire, emprisonné depuis vingt ans. Ces œuvres suivantes, la pièce Une histoire d’amour et le roman Loin, continuent cette évolution vers des sujets des difficultés quotidiennes. La distribution originale d’Intra muros, qui a changé plusieurs fois depuis la création du spectacle en mars 2017, comprend Paul Jeanson, Jeanne Arènes, Alice de Lencquesaing, Fayçal Safi, et Bernard Blancan. C’est une équipe de comédiens que Michalik connaît bien, puisqu’ils ont joué dans ses pièces précédentes (notamment Jeanne Arènes, lauréate en 2014 du Molière de la révélation théâtrale pour Le Cercle des illusionnistes). C’est aussi une équipe avec laquelle il continue à collaborer, donnant un rôle mineur à chacun dans Edmond, l’adaptation cinématographique de sa pièce du même titre.

L’intrigue d’Intra muros est un peu alambiquée. Il y a cinq personnages principaux. Richard, un metteur en scène et professeur de théâtre, propose de faire un atelier d’art dramatique pour des prisonniers. Dès que la pièce commence, il parle directement aux spectateurs de la nature du théâtre, suscitant un mini-débat. À peine cette petite leçon impromptue est-elle terminée qu’on voit son assistante Jeanne arriver dans le hall d’entrée de la prison. Elle est accueillie par Alice, une jeune assistante sociale, qui a organisé cet atelier. Richard arrive tout de suite après et, au cours de quelque échange amusant, nous apprenons que Jeanne n’est pas que son assitante, mais aussi son ex-femme.

Les trois s’installent dans une salle d’activité très déprimante et attendent l’arrivée des participants. Mais il n’y a que deux prisonniers qui entrent: Kevin, un jeune voyou plein de colère; et Ange, plus vieux, stoïque, presque muet. Ange a été emprisonné à l’âge de dix-huit ans pour avoir tué un homme. Après avoir purgé une peine de quatorze ans, il a été libéré, mais dès sa sortie il a récidivé. Ce crime lui a valu une incarcération à perpétuité, sans possibilité d’une réduction de peine.

Par contre, il reste encore à son ami Kevin un espoir de réhabilitation. Ange va alors s’occuper de Kevin, l’entraînant le long du chemin qui pourrait mener à la liberté. Pour cette raison, Ange insiste que Kevin participe à l’atelier. Déçus mais pas désemparés, Richard et Jeanne commencent les leçons. Après quelques exercices ratés, ils proposent que chacun raconte une histoire de leur propre vie. Ce qui en découle nous choque et nous ravi, car les intrigues variées s’entremêlent d’une manière élégante et envoûtante.


Looking at it again, I find myself fairly incredible that I could have written the first version, let alone offered many of the improvements to reach the second version. But apparently it’s true – nobody else typed those words on the left.

And now, off to write my next assignment (for Day 5 — did I mention I’m behind?): a book review of Joël Dicker’s La Disparition de Stephanie Mailer. Wish me «bon courage»!

Summer Lessons, Day 2

André Malraux en 1933

I just wrapped up my second day of vacation French lessons while «restant chez-moi» as the catch phrase of 2020 says. The morning session included a conversation about the multi-level, federated control of US education policy (I kid you not), a text about Le Grand Palais and L’Art nouveau, and a grammar review of various temporal markers and of the passé simple. During the afternoon break, I researched the life of French writer André Malraux and then wrote a short narrative biography using the passé simple. We spent an hour correcting it before concluding for the day.

As in my previous post, here is my writing sample before and after our editing session. I ran out of time to do a self-editing pass before we reconvened, so some of the corrections on the right are ones I spotted while presenting the text to my teacher, while others required her input. Even after just two days, I feel more confident in my writing. I am more easily finding simple ways to express my exact meaning, and am more able to self-correct. Progress (though hardly perfection)!

André Malraux (1901 – 1976)

André Malraux, écrivain et homme politique de XXe siècle, naquit le 3 novembre 1901. Quand il eut quatre ans, ses parents se séparèrent. Il rencontra Clara Goldschmidt en 1921, et les deux se furent marié en octobre de la même année. Quelques semaines plus tard, le jeune couple partirent à Saigon pour un séjour de cinq ans. Jusqu’à 1926, il fit des expedition archéologique (ou des fois des aventures pirateuses), en suivant une deuxième carrière cachée. Il fut rédacteur en chef de L’Impartial, un journal clandestin anticolonialiste. Ce journal publia son dernier numéro le 1er janvier 1926, après lequel Malraux retourna en France.

Il commença à écrire des livres. Son roman débutant, Les Conquérants, apparut en 1928. C’était une histoire autobiographique qui raconte les voyages d’un european en Chine et à Saigon. Mais son oeuvre la plus connue c’est La Condition Humaine, qui gagna la prix Goncourt en 1933. Il s’agit de la battaille pour la ville de Shanghai en 1927 entre les communistes, les nationalistes, et l’armée gouvernementale gerée par Tchang Kaï-Chek.

Cet esprit revolutionaire l’amena en Espagne en 1936, ou il organisa une force aerienne internationale des volontariats. Il participa à 65 missions, puis retourna en France et, en 1937, écrivit L’Espoir. C’est un roman d’aventures qui raconte des évenements héroïques d’aviation, mais aussi un roman polémique plein des idées antifascistes. Dans les années suivantes, il voyagea aux Etats-Unis et au Canada pour ralliers leur supports pour les républicaines espagnol. Il tourna aussi le film Espoir, sierra de Teruel un adapation cinématique de son roman L’Espoir. 

La France entra dans la Seconde Guerre mondiale le 3 septembre 1939, et Malraux fut accepté dans l’armée en avril 1940. Il fut blessé le 15 juin et fut fait prisonnier la prochaine jour, mais avec l’aide de son demi-frère, il s’évada fin septèmbre. Il eut attendu que la Résistance possède des armes et de l’argent, et ne joignit que fin 1943.

André Malraux (1901 – 1976)

André Malraux, écrivain et homme politique du XXe siècle, naquit le 3 novembre 1901. Quand il eut quatre ans, ses parents se séparèrent. Il rencontra Clara Goldschmidt en 1921, et les deux se marièrent en octobre de la même année. Quelques semaines plus tard, le jeune couple partit à Saigon pour un séjour de cinq ans. Jusqu’en 1926, Malraux fit des expéditions archéologiques (ou des fois des aventures flibustières), mais en même temps il poursuivit une deuxième carrière cachée. Il fut rédacteur en chef de L’Impartial, un journal clandestin anticolonialiste. Ce journal publia son dernier numéro le 1er janvier 1926, après quoi Malraux retourna en France.

Il commença à écrire des livres. Son première roman, Les Conquérants, parut en 1928. C’est une histoire autobiographique qui raconte les voyages d’un Européen en Chine et à Saigon. Mais son œuvre la plus connue c’est La Condition Humaine, qui gagna le prix Goncourt en 1933. Il s’agit de la bataille pour la ville de Shanghai en 1927 entre les communistes, les nationalistes, et l’armée gouvernementale dirigée par Tchang Kaï-Chek.

Cet esprit révolutionnaire amena Malraux en Espagne en 1936, où il organisa une force aérienne internationale de volontaires. Il participa à 65 missions, puis rentra en France et, en 1937, écrivit son nouveau livre L’Espoir. C’est un roman d’aventures qui raconte des événements héroïques d’aviation, mais aussi un roman polémique rempli d’idées antifascistes. Dans les années suivantes, il voyagea aux Etats-Unis et au Canada pour rallier leur support aux républicains espagnols. Il tourna aussi le film Espoir, sierra de Teruel une adaptation cinématographique de son roman L’Espoir. 

La France entra dans la Seconde Guerre mondiale le 3 septembre 1939, et Malraux fut accepté dans l’armée en avril 1940. Il fut blessé le 15 juin et fut fait prisonnier le jour suivant, mais avec l’aide de son demi-frère, il s’évada fin septembre. Il attendit que la Résistance possède des armes et de l’argent, et ne la rejoignit que fin 1943.

I gotta say, I really like the word flibustière, which is the adjective form of the noun un flibustier. And of course, my friend Steve Hannaford over at French Vocabulary Illustrated featured flibustier back in 2014, years before I knew I needed it.

Summer Lessons, Day 1

Yesterday was the start of my summer vacation, which I’ve arranged to spend at home doing intensive French lessons. My teacher for this first week is Virginie Babault Bordier, a French native who relocated to Phoenix, AZ, and started a teaching business: A Breath of French Air.

Le C3: un point de départ

On our first day, we read aloud a text about the Citroën C3 to work on pronunciation and written comprehension, we reviewed some grammar points (with a deep dive on the placement of adjectives relative to nouns), and we worked on written production (which is my requested focus). Here’s a piece I wrote as an exercise in a 45 minute break between sessions, together with all the corrections we made together in the afternoon.

Ma voiture et moi, nous nous quittons quand necessaire

Ma voiture est une Modèle 3, fabriquée par Tesla. C’est une voiture électrique blanche, avec les pneus noires et des couvercles de roue grisâtres (argentâtres?). L’équipement standard est un peu inconnu, soit étonnant. Le tableau de bord, où on attend les cadrans pour la vitesse, l’engrenage, etc. est nettement plat et vide. De coup, il y a un grand panneau lissse électronique au centre du tableau, entre le siège passagère et le siège volant. C’est comme un iPad gigantesque fixe. En tappant ici et là, on peut controller presque n’import quelle fonction de la voiture.

Mais faîtes-attention! C’est illégal d’allumer les essuie-glace à tatonner en conduissant. C’est comme composer un drôle texto amical quand les pouces doivent être consacrés à braquer le volant. Non, on parle un commande à haut voix, et la voiture comprend et agit. Formidable! Mais en même temps, l’indicateur de vitesse est afficher sur l’écran centrale, et on doit déplacer les yeux de la route (routière?) pour la regarder. C’est vachment nonintuitive.

Vous savez qu’on peut nommer une voiture Tesla? La mienne s’appelle “Doublure argente” car je l’ai acheté après un grave accident boulversant. Un soir de février 2020, je conduisait ma voiture précedente (une mini-fourgonnette rouge profond mal préservée) pour récuperer ma petite derniére du college. J’avais juste tourné à droit sur le chemin au bout de ma rue, et j’avais acceleré pour un dizaine de metres quand un quatre-quatre m’a frappé en plein côté. La portière gauche arrière était totalement bousillé. La conductrice de l’autre voiture a raté un panneau d’arrêt-stop et a traversé le carrefour à toute vitesse. Mes airbags se sont gonflés et ma voiture a chaviré. Pour moi c’était secouant, même ébranlant.

Mais, l’histoire finit bien. Ni moi ni la conductrice inattentive était blessé. Et pour me compenser d’avoir endommagé ma voiture, sa société d’assurance m’a payé seize milles dollars, beaucoup plusque j’ai prévu. Donc, avec cette trouvaille inespéré, j’ai acheté cette miracle technologique avec son moto si écologique. C’est une voiture blanche verte!

Ma voiture et moi, nous nous quittons quand obligé

Ma voiture est un Modèle 3, fabriquée par Tesla. C’est une voiture électrique blanche, avec les pneus noirs et des jantes grises. L’équipement standard est inhabituel, voire étonnant. Le tableau de bord, où l’on s’attend à trouver les cadrans pour la vitesse, l’engrenage, etc. est complètement plat et vide. À la place, il y a un grand panneau lisse électronique au centre du tableau, entre le siège passager et le siège conducteur. C’est comme un gigantesque iPad fixe. En tapant ici et là, on peut contrôler presque n’importe quelle fonction de la voiture.

Mais faites attention! C’est illégal d’allumer les essuie-glace à tâtons en conduisant. C’est comme écrire un texto à un copain quand les pouces doivent être consacrés à braquer le volant. Non, on donne une instruction à haute voix et la voiture comprend et agit. Formidable! Mais en même temps, l’indicateur de vitesse est affiché sur l’écran central, et on doit quand même détourner les yeux de la route pour la regarder. C’est très contre-intuitif.

Vous savez qu’on peut nommer une voiture Tesla? La mienne s’appelle “Doublure argentée” car je l’ai achetée après un grave accident bouleversant. Un soir de février 2020, je conduisais ma voiture précédente (une mini-fourgonnette rouge profond mal entretenue) pour récupérer ma petite dernière au collège. J’avais juste tourné à droite sur le chemin au bout de ma rue, et j’avais accéléré sur une dizaine de mètres quand un 4X4 m’a heurté en plein côté. La portière arrière gauche était totalement détruite. La conductrice de l’autre voiture a raté un panneau de stop et a traversé le carrefour à toute vitesse. Mes airbags se sont gonflés et ma voiture a tourné sur elle-même. J’étais secoué et ébranlé..

Mais, l’histoire s’est bien terminé. Ni moi ni la conductrice inattentive n’avons été blessés. Et en compensation d’avoir endommagé ma voiture, sa société d’assurance m’a payé seize mille dollars, beaucoup plus que j’avais prévu. Donc, avec ce hasard inespéré, j’ai acheté ce miracle technologique avec son moteur si écologique. C’est une voiture blanche et verte!

As you can see, there are numerous corrections at all levels: accents, spelling, grammar, word choice, sentence structure. What fun! I learned a lot. To wrap up the day’s activity, we watched together (and I tried to make sense of) an episode of the French series Kaamelott:

For homework, Virginie pointed asked me to find and watch movie Buffet Froid for discussion later in the week. She introduced me to the site kanopy, which I was able to access for free via an arrangement with my public library. What a wealth of films! I watched Buffet Froid last night, and it was …weird. I will write more later this week after we discuss it. But here’s a teaser clip:

Like, seriously, you know?

The French newspaper Le Figaro has a pedantic article this morning on linguistic tics that infest the French language and that you are well advised to avoid. Similar locutions exist in English, and some in Le Figaro’s list have direct counterparts in English.

  • «Du coup»: This is properly used to mean “instantly” or “as an immediate consequence”. «Son moteur a explosé et du coup sa voiture a pris feu.» But in familiar French it is being used to mean many things including “hey” («Du coup, tu fais quoi ce soir?», «Mais du coup, tu as réagi comment?»); “instead”:  («On ne sort pas ce soir. On fait quoi du coup?»); and “so” («il ne veut pas manger de salade, du coup je fais des haricots»).
  • «Grave»: The literal translation is “serious”, meaning reserved or dignified. But in current slang it corresponds exactly to the English slang “seriously”: «C’est beau non?» – «Grave!». = “It’s nice, right?” – “Seriously!”. You can almost hear the unspoken “… dude!” as a second word in the response.
  • «Trop»: This simple “too much” can relieve the lazy speaker of specifying of what, exactly, there is too much. «Que pense-tu de cette robe» «Oh, elle est trop». Le Figaro recommends richer words like «d’époustouflant» or «étonnant», or at least more varied qualifiers like «beaucoup» or «très».
  • «Genre»: Literally this is “type” or “variety”, as in a literary genre: mystery, romance, horror, adventure. But it is used today in many places where the English slang “like” would fit: «Tu vois ce que je veux dire? Genre c’est dingue non?» = “You see what I mean? Like, it’s crazy, right?” The French Academy weighs in to declare that when starting a sentence, this slang means «pas possible!» or «sans blague!» . I heard this once or twice just yesterday in an episode of Dix Pour Cent.
  • «Donc»: So you know how it’s awkward to start a sentence all of a sudden? So you sort of take a running start? So that’s what «donc» has become in popular French. I’m afraid I do this all the time in my casual email writing in English. I pepper my sentences with leading “so”. The formal accepted usage of «donc» in French is either as “therefore”, to indicate a conclusion drawn from previous propositions; or, as a return from a digression (“I was in a bar. It was smoky. The piano was playing. The bartender looked mean. Two clients were having a fight. So there I was, trying to find information”). But in popular spoken French, it now plays the part of a gentle attention getting “hear ye! hear ye!” at the start of a conversation turn. As Figaro puts it: À peine ouvrons-nous la bouche que le voilà dégainé: «Donc je voulais te dire», «donc à propos de ce projet», «donc tu en es où en ce moment?»

So there you have it. Seriously, these French are too much. We could, like, totally learn to talk like that in a second. Hey, d’you think? I swear.

Diary 2021-07-07

I went on vacation last week, so this is an update on various French activities here and there.

This morning I listened to a couple of episodes of the Français Authentique podcast: Faire chou blanc and Je ne progresse plus en français. Que faire? (can’t find a link). They are slow and simple, but not too simple. Decent mindless content while walking, good for reinforcement.

Yesterday I took the placement exam for my 2-week course in August with ILA (Institut Linguistique Adenet) in Montpellier. The school is in Montpellier, but I will be in my living room doing the course by video conference. Traveling to France in summer 2021 was too daunting for post-pandemic me. The test had 100 questions, multiple choice, with an “I don’t know” option for each one. The instructions exhorted me not to guess, for my own benefit, as it’s a diagnostic instrument. Most of the questions were about grammar, 10 or 15 were about oral comprehension, and a handful were about vocabulary. I’d say 60 or 70 felt automatic, another 10-20 required deliberate application of a rule I knew, and the rest were either unknown to me or involved a forgotten entry in a rarely used part of the conjugation table of an irregular verb.

Speaking of Montpellier, one of the other guests at the inn where we was staying was a French woman who had lived all her life in Montpellier before coming to the US some 10 years ago. Had a nice conversation with her. She runs a library-based French conversation group in Pittsburgh.

On vacation I finished the next 1931 Maigret novel, Le chien jaune. It started fairly vaguely, with scattered episodes only loosely connected, and making barely an impression on Maigret. Eventually it all came together to a satisfactory, if not gripping, resolution.

I read a short play, Un pas après l’autre, which appeared in L’avant scène théâtre, numéro 1493, December 2020. Somehow it was only published in July, though it reached me in June? Whatever. Two middle aged sisters with funny rapport, a failing haute-couture shop, a son recovering from PTSD after time in prison for a homicide he was convicted of while a juvenile, which he insists he didn’t commit, a fashion designer intern, a contest for newcomers to the field. Good dialogue, nice character development, then the play ends suddenly with not much story or dénouement. Pity, I liked the set up.

Finally, I had my regular weekly French lesson yesterday with Nora. A lot of it was my relating the story of witnessing a car accident during our vacation, and of various parties’ assisting the driver. Vocabulary words or expressions that came up:

pluvieuse, pluvieux, le brouillard, s’allonger, un ruisseau, renverser, un fuyard, le dénivelé, accroché, fixé, un virage, faire un tonneau, ça nous a pris, elle s’est précipitée, elle s’est ruée, elle s’est hâtée, à portée de voix, à portée de vue, je suis retourné à ma voiture, j’ai repris ma voiture, le caissier/la caissière, les secours, il a eu l’air de, une trousse de premiers secours, il enchaînait, il tremblait, saigner, une hémorragie, un rapport, informer, civière, civet, il réussissait à marcher, un coussin gonflable, bousillé, nous n’étions pas pressés, nous n’avions pas de presse, on s’est mis d’accord, du travail dans le vide, découler.

I think that’s it. All done with vacation, back to ordinary life. Probably less French activity.