Summer Lessons, Day 3: Intra Muros

Day 3 of my summer lessons has come and gone. Actually, I’m a couple days behind, as I’m so busy writing in French that I barely have time to keep up with writing in English. Or rather, I have time, but I lack energy: all this studying is tiring! I don’t know how graduate students do it.

We started by reading a short text about Buffet froid, the 1979 film by Bertrand Blier starring Gerard Depardieu. Virginie alerted me earlier in the week that this was coming up, so I watched the film Monday night. After discussing the film, we looked at the structure of this particular review but also of film reviews in general (comptes-rendus): presenting the director, placing the film in the greater context of their works or of the genre, then summarizing this particular film and adding commentary.

Then it was on to the day’s spelling and grammar points: rules for turning adjectives into adverbs; inverting the order of subject and verb in various situations; techniques for putting the focus on a particular idea within a sentence; mechanics of the relative pronouns qui, que, quoi, dont, , lequel (and its compounds), ce + a pronoun, and so forth.

Finally, à moi d’écrire! The assignment was for me to write a film review, but I haven’t seen that many films lately, and none that I wanted to write about. So instead I wrote a review of Intra Muros, a play I saw in Paris in December 2019. As before, I spent an hour and twenty minutes writing the the first draft, which we then edited together for another hour or two. I’m getting better at spotting my own errors both in the process of writing the first draft and when looking at it a second time. Here’s the initial and finished product side-by-side.


Un compte-rendu d’Intra Muros, piece d’Alexis Michalik

Alexander Michalik, qui a encore au dessous de quarante ans, est universellement reconnu comme le «wunderkind du théâtre français» des années 2010. Il est scènarist, metteur en scène, acteur et écrivain, mais c’est sans doute la réussite de ses spectacles théâtrales qui fait s’accorder ce sobriquet ci. Le soir du confinement génerale de 2020 à cause du Covid-19, cinq de ses pièces était en présentation sur les scènes de Paris. La majorité a gagné un (ou pleusieurs!) prix Molières. C’est un conquête inédit du théâtre privée.

Intra muros est sa quatrième pièce, et la première qui ne s’agit pas de thèmes historiques. Mis en scène à notre époque, elle traîte plutôt les remords personnel d’un cinquintaine, emprisonnié depuis vignt ans. Ces oeuvres suivants, la pièce Une histore d’amour et le roman Loin, continuent ce trajet vers les difficultés de la vie quotidienne. La distribution originale d’Intra muros, qui a changé plusieurs fois depuis l’ouverture du spectacle en mars 2017, comprends Paul Jeanson, Jeanne Arènes, Alice de Lencquesaing, Faycal Safi, et Bernard Blancan. C’est une équipe des comediens que Michalik connaît bien, qui ont joué des role dans ses pièce précédentes (notamment Jeanne Arènes, qui a gagné une Molière de la révélation théâtrale pour Le Cercle des illusionistes, écrite par Michalik et montée en 2014). C’est aussi une équipe avec laquelle il continue à collaborer, donnant un rôle mineur à chaqu’un dans Edmond, l’adaptation cinématographique de sa pièce du même tître.

L’histoire d’Intra muros est un peu tondue. Il y a cinq personnage principaux.  Richard, un metteur en scène et professeur du théâtre, propose de faire un atelier dramatique pour des prisonniers. Dès que la pièce commence, il parle directement à l’audience sur la nature du théâtre, invitant des intervention. À peine s’est-il terminé ce petit leçon impromptu qu’on voit son assistante Jeanne qui arrive à la salle de reception du prison. Elle est accueilli par Alice, une jeune assistante sociale, qui a orgnisé cet atelier. Richard arrive tout de suite et, au cours de quelques barvadage drôle, nous apprenons que Jeanne n’est pas que son assitante, mais aussi son ex-femme.

Les trois s’installent dans une salle d’activité assez deprimée et attendent l’arrivée des participants. Mais il n’y a que deux prisonniers qui entrent: Kevin, un jeune voyou plein de colère; et Ange, plus vieux, stoique, presque muet. Ange est imprisonnié depuis l’âge dix-huit ans pour avoir tué un homme. Après avoir purgé une peine de quatorze ans, il était liberé, mais de coup il en a tué encore. ___ il a été retourner en prison pour la durée de sa vie, sans la possibilité d’une réduction de peine.

Par contre, son ami Kevin a encore l’espoir de rehabiliation. Ange s’occupe de Kevin, le guidant le long du chemin qui mène à la liberté. Pour cette raison, Ange insiste que Kevin participe à l’atelier. Décus mais pas désemperés, Richard et Jeanne commence les leçons. Après quelques exercise raté, ils proposent que chacun raconte une histoire de leur propre vie. Ce qui déroule nous choque et ravi, car les fils variés s’entremêlent dans une manière élegant et merveilleux.

Alexander Michalik, qui n’a pas quarante ans, est universellement reconnu comme le «wunderkind» du théâtre français des années 2010. Il est scénariste, metteur en scène, comédien, et écrivain, mais c’est sans doute la réussite de ses spectacles théâtraux qui lui a valu ce sobriquet. Le soir du confinement générale de 2020 à cause du Covid-19, cinq de ses pièces étaient en représentation sur les scènes de Paris. La majorité d’entre elles ont reçu un (ou plusieurs!) Molières. C’est une victoire inédite pour théâtre privé.

Intra muros est sa quatrième pièce, et la première qui ne s’aborde pas des thèmes historiques. Se situant à notre époque, elle traite plutôt des remords personnels d’un quinquagénaire, emprisonné depuis vingt ans. Ces œuvres suivantes, la pièce Une histoire d’amour et le roman Loin, continuent cette évolution vers des sujets des difficultés quotidiennes. La distribution originale d’Intra muros, qui a changé plusieurs fois depuis la création du spectacle en mars 2017, comprend Paul Jeanson, Jeanne Arènes, Alice de Lencquesaing, Fayçal Safi, et Bernard Blancan. C’est une équipe de comédiens que Michalik connaît bien, puisqu’ils ont joué dans ses pièces précédentes (notamment Jeanne Arènes, lauréate en 2014 du Molière de la révélation théâtrale pour Le Cercle des illusionnistes). C’est aussi une équipe avec laquelle il continue à collaborer, donnant un rôle mineur à chacun dans Edmond, l’adaptation cinématographique de sa pièce du même titre.

L’intrigue d’Intra muros est un peu alambiquée. Il y a cinq personnages principaux. Richard, un metteur en scène et professeur de théâtre, propose de faire un atelier d’art dramatique pour des prisonniers. Dès que la pièce commence, il parle directement aux spectateurs de la nature du théâtre, suscitant un mini-débat. À peine cette petite leçon impromptue est-elle terminée qu’on voit son assistante Jeanne arriver dans le hall d’entrée de la prison. Elle est accueillie par Alice, une jeune assistante sociale, qui a organisé cet atelier. Richard arrive tout de suite après et, au cours de quelque échange amusant, nous apprenons que Jeanne n’est pas que son assitante, mais aussi son ex-femme.

Les trois s’installent dans une salle d’activité très déprimante et attendent l’arrivée des participants. Mais il n’y a que deux prisonniers qui entrent: Kevin, un jeune voyou plein de colère; et Ange, plus vieux, stoïque, presque muet. Ange a été emprisonné à l’âge de dix-huit ans pour avoir tué un homme. Après avoir purgé une peine de quatorze ans, il a été libéré, mais dès sa sortie il a récidivé. Ce crime lui a valu une incarcération à perpétuité, sans possibilité d’une réduction de peine.

Par contre, il reste encore à son ami Kevin un espoir de réhabilitation. Ange va alors s’occuper de Kevin, l’entraînant le long du chemin qui pourrait mener à la liberté. Pour cette raison, Ange insiste que Kevin participe à l’atelier. Déçus mais pas désemparés, Richard et Jeanne commencent les leçons. Après quelques exercices ratés, ils proposent que chacun raconte une histoire de leur propre vie. Ce qui en découle nous choque et nous ravi, car les intrigues variées s’entremêlent d’une manière élégante et envoûtante.


Looking at it again, I find myself fairly incredible that I could have written the first version, let alone offered many of the improvements to reach the second version. But apparently it’s true – nobody else typed those words on the left.

And now, off to write my next assignment (for Day 5 — did I mention I’m behind?): a book review of Joël Dicker’s La Disparition de Stephanie Mailer. Wish me «bon courage»!

Summer Lessons, Day 1

Yesterday was the start of my summer vacation, which I’ve arranged to spend at home doing intensive French lessons. My teacher for this first week is Virginie Babault Bordier, a French native who relocated to Phoenix, AZ, and started a teaching business: A Breath of French Air.

Le C3: un point de départ

On our first day, we read aloud a text about the Citroën C3 to work on pronunciation and written comprehension, we reviewed some grammar points (with a deep dive on the placement of adjectives relative to nouns), and we worked on written production (which is my requested focus). Here’s a piece I wrote as an exercise in a 45 minute break between sessions, together with all the corrections we made together in the afternoon.

Ma voiture et moi, nous nous quittons quand necessaire

Ma voiture est une Modèle 3, fabriquée par Tesla. C’est une voiture électrique blanche, avec les pneus noires et des couvercles de roue grisâtres (argentâtres?). L’équipement standard est un peu inconnu, soit étonnant. Le tableau de bord, où on attend les cadrans pour la vitesse, l’engrenage, etc. est nettement plat et vide. De coup, il y a un grand panneau lissse électronique au centre du tableau, entre le siège passagère et le siège volant. C’est comme un iPad gigantesque fixe. En tappant ici et là, on peut controller presque n’import quelle fonction de la voiture.

Mais faîtes-attention! C’est illégal d’allumer les essuie-glace à tatonner en conduissant. C’est comme composer un drôle texto amical quand les pouces doivent être consacrés à braquer le volant. Non, on parle un commande à haut voix, et la voiture comprend et agit. Formidable! Mais en même temps, l’indicateur de vitesse est afficher sur l’écran centrale, et on doit déplacer les yeux de la route (routière?) pour la regarder. C’est vachment nonintuitive.

Vous savez qu’on peut nommer une voiture Tesla? La mienne s’appelle “Doublure argente” car je l’ai acheté après un grave accident boulversant. Un soir de février 2020, je conduisait ma voiture précedente (une mini-fourgonnette rouge profond mal préservée) pour récuperer ma petite derniére du college. J’avais juste tourné à droit sur le chemin au bout de ma rue, et j’avais acceleré pour un dizaine de metres quand un quatre-quatre m’a frappé en plein côté. La portière gauche arrière était totalement bousillé. La conductrice de l’autre voiture a raté un panneau d’arrêt-stop et a traversé le carrefour à toute vitesse. Mes airbags se sont gonflés et ma voiture a chaviré. Pour moi c’était secouant, même ébranlant.

Mais, l’histoire finit bien. Ni moi ni la conductrice inattentive était blessé. Et pour me compenser d’avoir endommagé ma voiture, sa société d’assurance m’a payé seize milles dollars, beaucoup plusque j’ai prévu. Donc, avec cette trouvaille inespéré, j’ai acheté cette miracle technologique avec son moto si écologique. C’est une voiture blanche verte!

Ma voiture et moi, nous nous quittons quand obligé

Ma voiture est un Modèle 3, fabriquée par Tesla. C’est une voiture électrique blanche, avec les pneus noirs et des jantes grises. L’équipement standard est inhabituel, voire étonnant. Le tableau de bord, où l’on s’attend à trouver les cadrans pour la vitesse, l’engrenage, etc. est complètement plat et vide. À la place, il y a un grand panneau lisse électronique au centre du tableau, entre le siège passager et le siège conducteur. C’est comme un gigantesque iPad fixe. En tapant ici et là, on peut contrôler presque n’importe quelle fonction de la voiture.

Mais faites attention! C’est illégal d’allumer les essuie-glace à tâtons en conduisant. C’est comme écrire un texto à un copain quand les pouces doivent être consacrés à braquer le volant. Non, on donne une instruction à haute voix et la voiture comprend et agit. Formidable! Mais en même temps, l’indicateur de vitesse est affiché sur l’écran central, et on doit quand même détourner les yeux de la route pour la regarder. C’est très contre-intuitif.

Vous savez qu’on peut nommer une voiture Tesla? La mienne s’appelle “Doublure argentée” car je l’ai achetée après un grave accident bouleversant. Un soir de février 2020, je conduisais ma voiture précédente (une mini-fourgonnette rouge profond mal entretenue) pour récupérer ma petite dernière au collège. J’avais juste tourné à droite sur le chemin au bout de ma rue, et j’avais accéléré sur une dizaine de mètres quand un 4X4 m’a heurté en plein côté. La portière arrière gauche était totalement détruite. La conductrice de l’autre voiture a raté un panneau de stop et a traversé le carrefour à toute vitesse. Mes airbags se sont gonflés et ma voiture a tourné sur elle-même. J’étais secoué et ébranlé..

Mais, l’histoire s’est bien terminé. Ni moi ni la conductrice inattentive n’avons été blessés. Et en compensation d’avoir endommagé ma voiture, sa société d’assurance m’a payé seize mille dollars, beaucoup plus que j’avais prévu. Donc, avec ce hasard inespéré, j’ai acheté ce miracle technologique avec son moteur si écologique. C’est une voiture blanche et verte!

As you can see, there are numerous corrections at all levels: accents, spelling, grammar, word choice, sentence structure. What fun! I learned a lot. To wrap up the day’s activity, we watched together (and I tried to make sense of) an episode of the French series Kaamelott:

For homework, Virginie pointed asked me to find and watch movie Buffet Froid for discussion later in the week. She introduced me to the site kanopy, which I was able to access for free via an arrangement with my public library. What a wealth of films! I watched Buffet Froid last night, and it was …weird. I will write more later this week after we discuss it. But here’s a teaser clip:

Amuse-bouches 2020-09-20

There are only 24 hours in a day («On peut pas être au four et au moulin»), and it turns out that every hour I spend writing about my French activities is an hour I don’t spend on doing those activities. Here’s a collection of brief items about French activities I’ve enjoyed recently but haven’t made time to write up until now.

Chagall: Scandale à l’Opéra de Paris

In a recent French lesson I was assigned to watch the short video named «Chagall: Scandale à l’Opéra de Paris». In 1962, artist Marc Chagall was commissioned to create a new painting on the ceiling of the Palais Garnier opera house. I first visited this building in 2013 and absolutely adored it. The main amphitheater is spacious and restful, and the grand staircase in the entryway is stunning. The Chagall ceiling is OK too.

Fred Vargas: Les Evangélistes

Fred Vargas is a well-known French author of detective novels (polar or rompol). She’s been writing since the mid-1980’s and continues to publish new works (I think Quand sort la recluse (2017) is her most recent work). I first came upon her work in 2013 in a Paris bookstore and like it enough to stock up on a bunch of her books that have sat on my shelf unread. When I finished Pietr-le-Letton I needed a next read, and my daughter randomly pulled Vargas’s Sans feu ni lieu from the shelf. It was super accessible (a big change from the Simenon), and I read it in just 10 days or so. It turns out that it’s the final book in a short trilogy, though they are really only loosely linked. So I went back and read the first book Debout les morts, and am now a couple chapters into the middle book, Un peu plus loin sur la droite. For some reason, the first and second books of the series are harder for me to read than the third: maybe her writing style changed, or something else is at work.

The common thread is a household of three historians and an ex-police officer. The historians are named Matthias, Marcus, and Lucien, and the officer christens them St. Matthieu, St. Mark, and St. Luke, or “the evangelists”. In the first book, these four are the primary protagonists and detectives. In the final book, the detective is Louis Kehlweiler, another former police detective who knows evangelists, who themselves appear only briefly. The start of Un plus loin features Kehlweiler again, so I’m expecting the historians will be scarce again. We’ll see.

Mots Fléchés

I enjoy crossword puzzles and am reasonably skilled at them in English. The New York Times daily puzzle only gets interesting for me on Thursday or so. I figured that French crossword puzzles would be a good way to exercise my brain and build vocabulary. That may be true (though crossword puzzle words are their own odd sub-domain), but I completely underestimated how much command of the language is required to do this task. En français, je suis nul en mots fléchés!

The kind of puzzles I’ve been working on are called «mots fléchés». They look something like this

They come rated in levels 0-7. Level 4 is completely beyond me. I took me months to get past level 0, and I’m now working my way through the booklet shown above, labeled level 1-2, which I picked up in a news kiosk in Bordeaux. I feel like I’m about at the point where it is transitioning from level 1 to level 2, and boy am I struggling. In the heart of level 1 I was was able to get through one or two per night reliably without a dictionary, but it would take me well over an hour. Now I’m at an hour or two to get 75% of a puzzle completed. Here’s my current grid:

The answers are all in the back of the booklet, so I’m only as stuck as I let myself be. Often the problem is not that I don’t can’t think of a word to match the clue, but that I just don’t know what the word in the clue means. Here, I think I know what the clue words mean, but perhaps not all the solution words. My knowledge of gourdes is limited, even in English.

You can find lots of print puzzles like this at  https://www.megastar.fr/fleches. If you click into each offering, each title offers a sample puzzle you can download like this, this, or this. They also sell printed booklets individually or by annual subscription. Six issues cost 25€, plus an additional 15€ for mailing to the US. I have enough supply to last me a while, so haven’t tried this yet. You can also play online with, for example, daily new grids at a variety of difficulties from the site Notre temps.

Les Hérietier

The French Cultural Center runs a film club that meets monthly to discuss in French films. I had hoped to attend the September session, which featured the 2014 film Les Heritiers. Not sure how they typically run things when not in the midst of a pandemic, but for this session we were asked to watch the film on our own in advance, then come prepared to discuss it in French. I watched the first 40 minutes of it before learning the Center had to reschedule the meeting for some reason or other. I couldn’t make the new time, so there was no longer any pressure for me to finish the film on time. That was a week ago, not sure if I’ll get back to it. I only understood 2/3 of the dialogue, and I didn’t find it all that engaging.

Watching La Belle et la Bête

A long time ago a French colleague shared with me the rules for his children around watching American films. The first time, they could watch with the French audio track and no subtitles. The second time through, they could watch the film with the English audio track and French subtitles. Thereafter, they could only watch the film with English audio and no subtitles.

Like millions of others, I ponied up $6.99 to Disney+ last week for the purpose of watching the Hamilton movie (it was good). But before canceling the subscription, I decided to get some additional mileage out of it by trying this same trick but in reverse (sort of). Disappointingly, few of the Disney films available have French audio tracks. But at least one does, so I sat down last night and watched La Belle et la Bête (Beauty and the Beast). It was neat.

I’ll start off acknowledging that I did not catch all the words (no surprise). But it was far from uniform: a single speaker talking slowly was straightforward; a conversation between two was a little harder, with the castle servants easier to understand than the villagers in the tavern. Singing added a layer of difficulty, and again a solo line was much simpler. The hardest was the chorus songs (mostly the villagers once more).

Of course, I know the lyrics of the songs moderately well, in English. It helps less than I’d imagined. The translations are well done, and therefore don’t hew particularly to the literal. For example, the opening verse of the song Beauty & The Beast is:

Tale as old as time
True as it can be
Barely even friends
Then somebody bends
Unexpectedly

In the French version this is:

Histoire éternelle
Qu'on ne croit jamais
De deux inconnus
Qu'un geste imprévu
Rapproche en secret

which back-translates into English, as literally as I can manage, as:

Eternal story
That you'd never believe
Of two strangers
Whom an unexpected act
Secretly draws together. 

It takes some mental gymnastics to use the original English translation as a guide to understanding the French in real time. I found myself more using my knowledge of the original English lyrics as a source of pleasure at hearing how the French translator handles a passage and smiling at the result – but there were still places where I just couldn’t catch / parse / understand the French.

After finishing my first watch through of the movie with no subtitles and French audio, I went back to see if it was any easier with the French subtitles on. I wasn’t planning to do a full re-watch immediately, just get a taste of how much easier or harder it was. It became clear at once that the French subtitles were not an accurate transcript of the spoken French audio. Here’s the opening:

Audio:

Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tout ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible.

Subtitles:

Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui habitait dans un somptueux château. Bien qu’il possédât tout ce qu’il désirait, le prince était gâté, égoïste, et méchant.

The first sentence is different only in one word. The second sentence changes all kinds of things. “… life had lavished him with its blessings …” becomes “… he had all that he could want …”, while “…arbitrary and callous…” becomes “… spoiled and wicked …”.

Not sure what the backstory on this is. Are the work streams of creating French subtitles from English audio and creating French audio from English audio just independent ? Two different crews, different times when they were created, etc? That could explain the skew. Or is it a real creative decision to have the subtitles be something other than a transcript? I can imagine that what the eye reads fluidly and what the ear hears pleasantly are different. But that seems more plausible for whole sentence rewrites or omitting words, less plausible for a simple substitution like “vivait” becoming “habitait“.

Anyway, watching just a few minutes of this convinced me that the skew between what was written and what was spoken would drive me batty, so I’m not going to do that for the whole film. I may try a second run through of the film in the same “no subtitle, French audio” configuration, see what more I pick up on the re-watch.

Of course, someday I’ll have to take the plunge and watch the 1946 film La Belle et La Bête with Jean Cocteau.